En complément des traitements médicamenteux, des infiltrations et/ou d’une intervention chirurgicale, la rééducation et la réadaptation fonctionnelle peuvent apporter un vrai soulagement aux patients atteints de rhumatismes et d’arthrose. Ce suivi permet de lutter contre la douleur et d’assurer un confort de vie au quotidien. Quand faire de la rééducation ? Nos réponses !
Faire de la rééducation pour conserver la souplesse des articulations
Les médicaments antalgiques et anti-inflammatoires peuvent soulager la douleur lorsque l’on souffre d’arthrose ou de rhumatismes. Toutefois, leurs bienfaits sont limités par leurs effets indésirables. En outre, il s’agit de traitements symptomatiques, c’est-à-dire qui s’attaquent uniquement aux symptômes (en l’occurrence la douleur) et non à l’origine de la douleur.
Effectuer des séances de kinésithérapie dans un centre de rééducation en parallèle des traitements médicamenteux a plusieurs objectifs :
- Entretenir la mobilité des articulations : il s’agit de pratiquer des exercices pour conserver l’amplitude complète des mouvements. Ainsi, vous pouvez accomplir les gestes quotidiens avec le minimum de gêne et de douleur.
- Renforcer les muscles : l’articulation atteinte par les rhumatismes ou l’arthrose est souvent entourée de muscles affaiblis et/ou rétractés ce qui la rend instable et vulnérable. Le renforcement musculaire permet donc d’éviter les risques de chutes et de fractures.
- Lutter contre les déformations : les déformations qui apparaissent lors des poussées inflammatoires sont liées à la recherche d’une position qui atténue la douleur. La rééducation permet d’éviter de « figer » ces déformations une fois la poussée inflammatoire passée.
Les exercices appris dans le cadre de la rééducation auprès d’un professionnel de santé peuvent ensuite être reproduits chez soi. Vous maintenez ainsi la souplesse articulaire et la musculature. Il est toutefois préférable de ne pas les pratiquer lors des poussées inflammatoires.
A la suite d’une intervention chirurgicale
Il est essentiel de faire de la rééducation dans un centre de convalescence à la suite d’une intervention en chirurgie prothétique. L’articulation a été remplacée par une prothèse, mais ce n’est pas le seul changement pour l’organisme. En effet, les muscles et les tendons associés à l’articulation ont été d’une part fragilisés et affaiblis par la pathologie, mais aussi « malmenés » lors de l’opération chirurgicale.
La rééducation et la réadaptation fonctionnelles sont à la fois nécessaires avant la pose de la prothèse, mais aussi après. Ainsi, le patient s’adapte rapidement à la prothèse et retrouve son autonomie. Sa vie quotidienne est plus confortable. Là encore, renforcement des muscles et assouplissement de l’articulation sont de mise !